La courge, c’est cette plante que nous voyons souvent courir dans les jardins, rampant jusqu’à 10 mètres sur le sol ! Mais ce sont ses pépins, petits noyaux rond d’environ 2 cm, qui intéressent la phytothérapie. Sur le continent américain, il y a 10 000 ans, les Algonquins, les Cherokees, employaient déjà ces graines comme diurétique ou aussi pour traiter l’énurésie (pipi au lit) chez les enfants. Christophe Colomb fut le premier importateur de la courge en Europe.
On a découvert plus tard pourquoi ses pépins étaient bénéfiques : elles freinent l’action d’une enzyme, la 5-alpha-reductase, permettant ainsi de réguler les désagréments liés au grossissement de la prostate (que la plupart des hommes connaissent avec l’âge). Au début, les graines étaient réduites en poudre et administrées sous forme de pâte. C’est bien plus tard, grâce aux progrès techniques que l’on a optimisé leurs effets, par la fabrication de l’huile de pépin de courge. Savez-vous qu’il faut récolter de 2 à 3 kg de pépins de courge pour produire 1 litre d’huile ? Ensuite, les pépins sont soigneusement nettoyés, séchés à l’air puis pressés à froid pour en extraire l’huile. Le pressage à froid est essentiel pour préserver les nutriments, très sensibles à la chaleur. De même, l’huile de pépin de courge de haute qualité est généralement non raffinée, afin de conserver au mieux ses nutriments bénéfiques, notamment les acides gras. Les contenants opaques sont souvent utilisés pour protéger l’huile de la lumière qui pourrait altérer sa qualité.
Bref, c’est un processus long et délicat, où tout est fait pour préserver les actifs. Mais le résultat en vaut la peine et il s’observe au niveau du confort urinaire masculin : un jet plus fort et continu, moins de gouttes retardataires, moins d’envies pressantes...