Blanche Bresson

Plus on s’intéresse au monde des plantes, plus on s’émerveille des ressources infinies qu’elles offrent pour accompagner notre bien-être. A croire que depuis la nuit des temps, la nature est soigneusement «organisée» pour répondre aux besoins de santé des humains. Oui, entre l’homme et les plantes qui l’entourent, il existe un lien fort et vital.

Parmi les plus anciens remèdes connus à base de plantes, on retrouve ceux qui visaient à lutter contre les troubles de la prostate... Et ce n’est guère étonnant, car ces troubles peuvent avoir une incidence sur la fonction reproductrice de l’homme et donc sur le renouvellement des générations et la préservation de l’espèce.

De façon plus générale, à travers le monde, chaque peuple a cherché dans son environnement naturel des remèdes pour sa santé, notamment son confort urinaire, mais aussi pour la circulation veineuse ou sa santé cardio vasculaire.

D’Afrique jusqu’en Asie, je vous invite dans un voyage de découverte, à la recherche du bien-être...

Depuis toujours l’arbre de prostate réjouit les hommes d'âge mûr

Ce n’est pas un hasard si c’est en Afrique, berceau de l’humanité, que la «maladie du vieil homme» a été identifiée depuis le plus longtemps... Je me souviens encore, c’était lors de mon premier voyage d’étude en Afrique. J’ai eu le privilège de rencontrer Kwamba, le vieux sage d’un village camerounais. Je revois encore son visage plissé, sa peau tannée par la marque des années (il devait bien avoir quatre-vingts ans) et surtout son regard fixe et pénétrant. Quand je lui ai demandé ce qu’était «la maladie du vieil homme», il a soudainement souri, ses yeux brillant d’un éclat franc et malicieux, avant de m’expliquer, en soupirant, que c’était le plus vieux mal au monde, depuis la nuit du temps.

J’ai compris qu’il s’agissait en fait des troubles liés au grossissement de la prostate. Ce processus naturel bien connu des hommes âgés a effectivement des impacts sur le bien-être urinaire et sur la virilité. Rien d’étonnant, donc, que l’homme ait cherché par tous les moyens à y remédier, en expérimentant ce qu’il avait sous la main : les plantes. C’est ainsi que la médecine traditionnelle africaine a commencé à utiliser l’écorce du prunier africain qui a d’ailleurs été appelé « arbre de prostate ». Savez- vous qu’en dépit de sa hauteur d’un trentaine de mètres, le prunier d’Afrique est de la même famille que les roses (Rosaceae) ? Mais sa vie est bien plus longue que celle des roses : une bonne centaine d’années ! En l’étudiant de plus près, on a découvert que son écorce renfermait des phytostérols, c’est-à-dire des composés actifs reconnus pour leur action sur le confort urinaire de l’homme. Grâce à un effet décongestionnant, ces actifs augmentent l’élasticité vésicale et inhibent l’enzyme à l’origine de l’augmentation de volume de la prostate.

PENDANT CE TEMPS, DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’OCÉAN...

Il y a 10 000 ans, les Algonquins, les Cherokees employaient déjà ces graines comme diurétique. Et c’est bien plus tard, grâce aux progrès techniques, par la fabrication de l’huile de pépins de courge que l’on a optimisé leurs effets, avec des résultats probants : jet plus fort et continu, moins de gouttes retardataires, moins d’envies pressante, etc...

En Amérique, les hommes connaissaient bien sûr les mêmes problèmes de prostate... Aussi, de la même façon que les Africains, ils se sont tournés vers une ressource que la nature leur offrait : les pépins de courge. Mais oui, cette cucurbitacée bien connue de nos jardins nous vient d’Amérique !

Il y a 10 000 ans, les Algonquins, les Cherokees employaient déjà ces graines comme diurétique. Et c’est bien plus tard, grâce aux progrès techniques, par la fabrication de l’huile de pépins de courge que l’on a optimisé leurs effets, avec des résultats probants : jet plus fort et continu, moins de gouttes retardataires, moins d’envies pressante, etc...

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la vie intime de l’homme trouve ses secrets dans la nature !

Le grossissement de la prostate est souvent accompagné de troubles au niveau de la sexualité. Aux quatre coins du monde les hommes ont cherché à combattre ces dysfonctionnements par des moyens naturels...

En Amazonie, par exemple : le guarana, est utilisé traditionnellement par les Indiens d’Amazonie. C’est un genre de cacao brésilien. Tonifiant naturel, le guarana contient jusqu’à 2 à 5 fois plus de caféine que le café. En quoi et pourquoi est-il excellent pour votre libido ? Il apparaît que cette graine augmente à la fois la performance et l’endurance.

Repartons maintenant en Afrique, pour retrouver un autre ingrédient remarquable par ses effets aphrodisiaques : la noix de cola. Issue d’un arbre, le kolatier, elle est réputée en Afrique pour combattre l’impuissance sexuelle des hommes âgés et dans les cas de fatigue sexuelle.

A l’origine, la noix de cola était produite dans les forêts tropicales, de Guinée-Bissau au Ghana, et elle était exportée par des caravanes de porteurs, jusque dans la savane occidentale et aussi au Nigéria.

Aujourd’hui encore, dans de nombreuses communautés d’Afrique de l’Ouest, la noix est offerte dans les cérémonies de remise de dot, de mariage, de baptême et de sacrifice. Rituel de passage à la maturité sexuelle ? Signe ornemental de virilité ? Ou réserve de stimulants toujours prête à être consommée ? Je ne saurais vous le dire, car il semble que cela reste un secret bien gardé, de père en fils...

UNE RACINE MILLÉNAIRE POUR STIMULER LA LIBIDO

Et si nous nous envolions maintenant pour l’Asie ? Là où le fameuse racine de ginseng panax jouit d’une grande notoriété en matière de stimulant sexuel. Il existe des documents écrits sur ses propriétés remontant à environ 100 après J.-C. En Chine, les empereurs en faisaient bon usage pour satisfaire leurs nombreuses concubines dans la Cité Interdite ! Hommes et femmes asiatiques ont depuis longtemps adopté cette aide naturelle pour stimuler leur désir et améliorer leurs performances. D’ailleurs, au XVIème siècle, cette racine était devenue si populaire parmi la population que les champs de ginseng devaient être surveillés jour et nuit... A vrai dire, quand on connaît la composition de cette fameuse racine (ginsénosides immunostimulants, vitamines B et C, acides aminés essentiels, oligo-éléments, sels minéraux...), on comprend mieux pourquoi elle est si efficace !

Terminons ce tour d’horizon plus près de chez nous, en Europe, pour parler d’un élément que nous connaissons tous : l’huître. Elle a, depuis l’Antiquité, un pouvoir de fascination. On raconte que Casanova, le célèbre séducteur italien, commençait ses repas en dévorant une douzaine d’huîtres et ce, vraisemblablement, pour honorer ses conquêtes. En fait, l’huître réduite en poudre offre une haute quantité de taurine qui est, rappelons-le, un dérivé d’acide aminé naturellement présent dans le corps humain et dans le lait maternel : la taurine combat la fatigue, exerce une action bénéfique sur l’endurance et procure de l’énergie.

Quatre continents, quatre actifs précieux pour la libido...

L’idéal, me direz-vous, serait de les réunir dans une seule et même formulation ? Eh bien c’est exactement ce que nous avons fait, avec le complément alimentaire phyto Homme Plus qui réunit le guarana, la noix de cola, le ginseng, la poudre d’huître et aussi du gingembre (un élément omniprésent dans les pratiques du Kâma-Sûtra).

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DEPUIS TOUJOURS les abeilles sont à l’oeuvre POUR LA DÉFENSE DE NOTRE PEAU

Qui s’en plaindrait ? Le règne animal s’active pour notre bien-être. Depuis la nuit des temps, les abeilles mettent à notre disposition des élements naturels éminemment précieux pour notre santé. Plus précisément, je voudrais vous parler ici des bienfaits sur la santé de la peau.

La reine et ses abeilles fabriquent une diversité de substances riches en des actifs hydratants, nourrissants, antibactériens...qui participent à préserver la beauté de notre peau et de nos cheveux. La propolis possède des vertus bien diverses pour la peau et la santé.

DU MIEL RECONNU POUR NOURRIR ET ASSOUPLIR LA PEAU

Savez-vous que le miel est présent sur la Terre depuis bien plus longtemps que l’homme ? Les abeilles qui le fabriquent sont apparues il y a des dizaines de millions d’années ! Depuis des siècles, il est connu pour ses propriétés antiseptiques et antibactériennes et, à ce titre, il est utilisé sur la peau. Il convient particulièrement aux peaux sensibles et aux peaux sèches.

Les vertus oubliées de la propolis

Reconnue pour régénérer la peau, la propolis est une substance sécrétée par les abeilles, à partir des écorces et feuilles de plantes. Le mot propolis provient du grec, qui à pour étymologie “défense”.

Les Égyptiens l’utilisaient pour guérir certaines maladies et infections, ainsi que pour envelopper les corps lors de la momification. Les Romains ont ensuite poursuivi cette tradition, notamment pour soigner les plaies des soldats notamment grâce à ses bienfaits cicatrisantes et réparatrices.

Fabriquée à partir de diverses résines recueillies sur les bourgeons et l’écorce des arbres, cette substance naturelle permet aux abeilles de créer une protection de la ruche contre tous types d’agressions extérieures : elles s’en servent comme un enduit pour recouvrir toutes les surfaces intérieures de la ruche afin d’en assurer l’étanchéité, la solidité et l’aseptiser.

LA CIRE D’ABEILLE IDÉALE POUR LES PEAUX ABÎMÉES

Sécrétée par les abeilles cirières, la cire d’abeille est utilisée pour construire les rayons de miel (les fameuses alvéoles). La production de la cire d’abeille est un travail de longue haleine : les abeilles cirières doivent consommer environ 10 kg de miel pour produire 1 kg de cire ! Cette substance de la nature est unique par son rôle clé dans la ruche.

Notamment composée d’acides gras, son utilisation est largement répandue dans la cosmétique sa capacité à lier les différents composants d’un soin et obtenir des textures onctueuses.

Propolis, miel, cire d’abeille... Tous ces trésors de la ruche, notre institut les intègre depuis lontemps, dans ses formulations, notamment dans nos Crème zones localisées et dans notre Baume réparateur mains.

Sensibles à la préservation de la nature et de ses occupants, c’est tout naturellement que l’institut Blanche Bresson s’est engagé dans le projet « Un toit pour les Abeilles », un réseau de près d’une centaine d’apiculteurs qui militent pour une apiculture artisanale, locale et respectueuse des abeilles.

Au total, plus de 20 000 ruches ont pu être installées ce qui représente plus de 800 millions d’abeilles parrainées. Ces abeilles participent aussi au maintien de la biodiversité par leur action de pollinisation.

Je vous dis à bientôt, pour découvrir encore plein d’autres plantes aux effets incroyablement bénéfiques pour votre santé !